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De l'auteur : Qu'est-ce que le « repos » dans la société moderne ? Peut-on dire que nous nous reposons lorsque nous faisons une pause au travail ou lorsque nous partons en voyage ? Avez-vous le vague sentiment que dans le monde moderne, il n'y a pas de repos, seulement des pauses dans le travail ? Qu'est-ce que le « repos » dans la société moderne ? Peut-on dire que nous nous reposons lorsque nous faisons une pause au travail ou lorsque nous partons en voyage ? Avez-vous le vague sentiment que dans le monde moderne il n'y a pas de repos, il n'y a que des pauses dans le travail ? Le philosophe allemand Joseph Pieper, dont les pensées m'ont semblé intéressantes, a tenté de répondre à ces questions et à d'autres au milieu du dernier siècle. siècle. Pieper a écrit son ouvrage « Les loisirs, la base de la culture » en 1948, et maintenant les idées de son livre sont encore plus pertinentes. Il s'avère que l'origine du mot « loisirs » vient du grec « skola », qui était alors. passé au latin « scola » - c'est une école, puis une institution où les enfants étudient dans le monde moderne. Pieper estime que dans le monde moderne, le mot « travail » et le travail lui-même ont imprégné toutes les sphères de la vie d’une personne et sa vision du monde. Pieper trouve le type de « bourreau de travail moderne » chez le philosophe cynique grec Antisthène : « l’ennemi des muses », ne croyait pas à l’immortalité et ne s’intéressait pas à Eros. Autrement dit, un bourreau de travail moderne typique ! Le travail selon Pieper se compose de deux parties : le travail technique et non qualifié et le travail intellectuel (« les services en tant que contribution à la société »). Ces composants se combinent dans le « travail absolu », lorsqu'une personne se transforme en fonction et que le cercle se ferme : il n'y a rien d'autre que le travail au début et à la fin de l'existence. Mais alors la question se pose : une telle existence, uniquement dans le travail, peut-elle être réalisée. être considérée comme une existence humaine à part entière ? Cette question a amené Pieper à explorer le concept de « repos ». Il se réfère à l’idée médiévale selon laquelle le travail constant, la fixation uniquement sur le travail, vient de « l’oisiveté ». Et l’oisiveté est un refus de la responsabilité et de la dignité humaine. C'est-à-dire qu'une personne ne correspond alors pas à sa nature, la vertu divine dans l'âme ne se manifeste pas en raison de la tristesse de l'oisiveté et du fait que le sens de l'existence est perdu. En fait, l'état autodestructeur d'un bourreau de travail. a été décrit dans l'Antiquité à travers le concept d'« acédie » : « le désespoir de la fatigue » Et son contraire est la joie de reconnaître son existence, le monde dans son ensemble, D.ieu et l'Amour. On peut alors conclure que le « repos » n'est rien d'autre que un état d'esprit. Pour révéler plus précisément cet aspect du concept de repos, Pieper présente d'abord un modèle de trois types de travail.1. Travailler comme action. Il s’oppose au repos, car « le calme, la tranquillité, la capacité de lâcher prise » et en même temps, la capacité de « fusionner avec la réalité », d’être plus réceptif et vivant, sont accrus. Et en même temps ouvert et créatif.2. Travailler comme effort. Et Pieper cite ici des mots sur la « joie », l’accord avec le monde et son essence, la célébration, le dialogue entre amoureux, avec leur calme, « générés par leur unité ».3. Le travail comme contribution au bien public. Pieper souligne ici que le repos n’est pas la même chose que les pauses intégrées au tissu de la vie moderne. Ces « week-ends » sont nécessaires à la « récupération », mais il s'avère ensuite que le repos est nécessaire uniquement pour reprendre le travail. Mais ce n’est pas le cas. Le vrai repos n'est pas associé à la récupération, c'est quelque chose qui tombe et ne peut pas être lié à la « pause-travail » Le repos selon Pieper vise à préserver l'intégrité du travailleur, à préserver sa capacité à percevoir le monde dans ce domaine. intégrité. De nombreux mots sur les vacances, par exemple le mot « vacances » lui-même (traduit de l'anglais par « saint » - « saint, sacré », « jour » - jour) - font allusion au « caractère sacré » des vacances, à ses caractéristiques, à son individualité. . Il s’agit d’un état intemporel où l’on peut se sentir hors du calendrier, hors de la tyrannie des projets et des horaires de travail. En fusionnant avec le sens de la vie, vous pouvez ressentir la joie d'appartenir à quelque chose de bien plus grand que la vie routinière d'une personne moderne..

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