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Imaginez que vous entrez dans le cabinet d'un psychologue, après avoir préalablement préparé une demande sur le thème du dépassement d'un état dysphorique et d'une insatisfaction constante à l'égard de la vie, de vous-même et des autres, remplie avec méfiance interne, avec des pensées comme Il vous sera difficile de vous ouvrir à un psychologue, ce qui, très probablement, ne vous aidera en aucune façon. Et puis on voit le psychologue, généralement bien habillé, mais avec sa braguette ouverte et sa culotte rouge qui dépasse. Quelle sera votre réaction ? Ou imaginez que vous veniez à un rendez-vous avec un autre psychologue et que vous parliez encore une fois de ce que vous êtes un idiot sans valeur et paresseux, que personne ne peut aider à sortir de nombreuses années de procrastination. Le psychologue essaie de vous soutenir avec empathie, mais votre sentiment de désespoir ne fait que s'intensifier à mesure que vous le signalez. Puis le psychologue est soudain d’accord avec vous et dit : « Oui, on ne peut pas vous aider. » Vous avez consulté plusieurs spécialistes et aucun d'entre eux n'a pu faire face à votre état, et maintenant j'avoue mon impuissance. Votre progression ressemble au mouvement d'une tortue coincée dans le béton. Vous vous offusquez en rejetant la faute sur le thérapeute : - Comment pouvez-vous dire cela à un client qui est en régression, dans un état émotionnel vulnérable de bébé ! Vous m'avez encore traumatisé avec votre attitude ! Psychologue : - Si vous continuez ce jeu de « régression », vous serez le premier bébé au monde à avoir des poils pubiens. Votre réaction ? Et Frank Farrelly (psychothérapeute, fondateur de la psychothérapie provocatrice) n'a travaillé que dans cette direction avec des patients que de nombreux cliniciens avaient déjà abandonnés, tout comme eux-mêmes, après avoir accepté le fait que leur état était désespéré. Frank Farrelly dans sa thérapie a utilisé beaucoup d'humour, la technique consistant à amener un problème jusqu'à l'absurdité, il n'avait pas peur de paraître ridicule devant ses patients, de s'engager dans une confrontation dure avec eux et de leur dire honnêtement en face ce que il pense à eux. Je vais donner quelques-uns des principes de Farrelly sur lesquels il a basé sa méthode thérapeutique. 1. Il est impossible de rester fermé lors d’une blague inattendue ou d’une situation amusante. Ces conditions aident à supprimer les légitimes défenses du patient.2. La colère constructive du patient est une puissante motivation pour le rétablissement. 3. La fragilité psychologique des patients est exagérée tant par les patients eux-mêmes que par leur environnement. 4. Il n’est pas nécessaire de cacher vos émotions aux patients, mais d’être en harmonie. Ce que les meilleurs amis du patient ne lui disent pas, c'est son thérapeute qui devrait le faire. En effet, la méthode provocatrice peut donner un excellent résultat si les approches habituelles n’aident pas et que le thérapeute et le patient marquent le pas. Mais vous devez d’abord peser le pour et le contre. Quelles provocations du psychologue avez-vous rencontrées ? Plus d'informations et de communications utiles sur ma chaîne de télégramme. Je serais ravie de m'abonner 😉 https://t.me/burkova_psy Respecter les droits d'auteur conformément à l'Art. 146 du Code pénal de la Fédération de Russie ©

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