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Le besoin de faire l'expérience de la liberté intérieure est quelque chose qui devient particulièrement important lorsque des névroses surviennent chez les enfants. Dans la pratique des psychologues et des psychothérapeutes, on retrouve souvent des enfants qui se rongent les ongles, s'arrachent les cils et les cheveux, etc. La première réaction fréquente des parents face à un tel comportement des enfants est une interdiction catégorique. J'aimerais vraiment partager un exemple tiré de ma pratique personnelle : une fois, on m'a amené un garçon de 9 ans. En le voyant, j'ai eu le sentiment que l'enfant était soit gravement malade, soit qu'il avait subi une chimiothérapie. Il s'est avéré que l'enfant, après une dépression nerveuse, s'est arraché les cils et une partie de ses cheveux. Les parents ont dû se raser le reste des cheveux. Cette situation a plongé les parents dans une horreur sauvage : il était strictement interdit à l'enfant de toucher ses cils et ses cheveux. Chaque fois que les parents vérifiaient si les cils avaient poussé au moins un peu et comptaient combien de racines de cils restaient ? À ma demande de ne pas se focaliser sur le symptôme, de ne pas interdire à l'enfant de le faire, les parents ont réagi avec beaucoup d'enthousiasme : « Que devons-nous faire maintenant... lui permettre de s'arracher les cils... ? Toute la famille était impliquée dans cette névrose, un contrôle strict sur l'enfant. Quelques jours plus tard, les parents m'ont amené leur deuxième enfant - la sœur cadette de ce garçon, qui a dit négligemment : « Papa ne me grondera pas, parce que j'ai de longs cils. Comment pensez-vous que ça s'est terminé ? – le garçon a attrapé sa sœur et a également essayé de lui arracher les cils... Et seule cette situation extrême a fait comprendre aux parents que le contrôle et la fixation sur le symptôme qui apparaissait ne faisaient qu'aggraver l'état des enfants. La « prohibition » crée une fixation sur un symptôme qui s’enracine de plus en plus profondément. Après tout, ce qui a causé la névrose elle-même, c’est la perte des soutiens internes, cette expérience du « monde est instable, dangereux pour moi… ». À cet égard, la liberté fait partie intégrante du traitement des expériences névrotiques d’un enfant. Pour vaincre la névrose, il faut avant tout donner à l'enfant la liberté d'être qui il est, l'accepter dans cet état, ne pas le limiter, ne pas le presser d'interdits et de punitions, mais faire preuve de soutien, de respect, d'acceptation et d'attention à travers son comportement. . Cela devient tout un travail pour le parent lui-même. Ce n’est pas pour rien qu’on dit : « le symptôme d’un enfant est un symptôme familial »."!

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