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Que raconte le conte de fées... Les gens ont toujours aimé écrire et raconter des histoires. Dans l’Antiquité, alors qu’il n’existait pas encore d’écriture, ils essayaient ainsi de transmettre à leurs descendants tout ce qu’ils avaient appris sur le monde. Un mythe ancien est une tentative de comprendre le monde. Relations entre les gens, forces de la nature, démons internes, tout se reflète dans ces histoires. Les contes de fées et les mythes sous forme symbolique nous transmettent les connaissances accumulées par l'humanité. Et un tel système de transmission est très proche du psychisme humain. Après tout, la psyché fonctionne à travers des images, et le langage d’un conte de fées est le langage des images. Le développement et la formation du caractère d’un enfant se produisent à la fois sous l’influence d’une prédisposition innée interne et sous l’influence de l’environnement externe. Un enfant, étant dans un état de conscience émergente, a tendance à percevoir la réalité dans des images archétypales et fabuleuses. Pour lui, tout autour de lui semble exagéré, tout comme les adultes voient des personnages de contes de fées : voici une sorcière, une reine ou un terrible monstre. Il peut percevoir le froncement de sourcils de sa mère comme une rage qui met sa vie en danger, et son absence de courte durée est vécue comme un séjour éternel en enfer. Le psychisme de l’enfant commence à utiliser ses défenses pour survivre. Ces protections sont souvent personnifiées par des figures archétypales qui protègent le noyau mystérieux de la personnalité. La combinaison de plusieurs types de défenses spécifiques, les plus souvent utilisées, détermine la formation de la structure de la personnalité. Au début, les défenses existent comme une forme d’adaptation saine et créative à la réalité. Mais plus la réalité intrapsychique ou interpersonnelle est menaçante, plus l'enfant recourt souvent à un usage inflexible et rigide des défenses. Entouré de protections, l'enfant fuit ensuite tout ce qui lui est inconnu et ne s'ouvre pas à de nouvelles expériences d'apprentissage. Les histoires de Blanche-Neige, du Petit Chaperon Rouge, de Barbe Bleue, de Peter Pan et d'autres personnages de contes de fées contiennent des connaissances humaines accumulées sur les mécanismes du soi. -défense et auto-guérison. Ces histoires sont profondément ancrées dans notre inconscient collectif pour nous soutenir et nous offrir une porte de sortie, une voie de développement. Les contes de fées ne pourraient pas survivre s'ils n'abordaient pas des thèmes universels éternels qui n'ont peur ni du temps ni de la société. L'influence curative des légendes et de toutes sortes d'œuvres littéraires est à la base d'un grand nombre de méthodes et de systèmes. Une histoire, une histoire, un conte de fées est une carte. Chiffré, symbolique, mais accessible. Une carte dessinée dans le sable, dessinée sur les parois des grottes, représentée par des mouvements de danse, murmurée à l’oreille d’un enfant. L'intrigue des contes de fées, comme les rêves, se développe dans nos espaces intérieurs ; les héros des contes de fées reflètent notre essence intérieure, des parties de notre psychisme. Chaque personnage d'un conte de fées ou d'un rêve est l'une des images des particules de l'âme de celui qui choisit ce conte de fées et voit ce rêve. La structure des personnages émergents s'inspire de diverses images. Par exemple, un enfant dont les besoins émotionnels sont négligés, qui vit l'isolement dans des relations d'enfance significatives, « se fige intérieurement », donnant le sentiment de l'étreinte glaciale de la Reine des Neiges. Pour lui, c'est un moyen de protection - "il est impossible de subir constamment un rejet, il vaut mieux ne pas s'approcher". Un tel enfant pourrait construire un palais de glace intérieur où il vivrait seul, en sécurité mais gelé. Il est attiré par la paix et l'ordre, cela crée l'illusion de sécurité. Son sentiment fondamental de sécurité est constamment menacé par le monde extérieur. Pour se protéger des autres, qu'il perçoit souvent comme exigeants et intrusifs, il utilise le retrait des contacts interpersonnels et la fuite dans un monde fantastique. Son corps est « gelé », il ne le sent pas bien, il « est nu dans le vent glacial ». Il lui est difficile de reconnaître les sentiments et les expériences des gens, et ils n'existent pas dans sa réalité intrapsychique, c'est un palais vide et sans objet ; Ce n'est qu'occasionnellement que la Reine des Neiges y apparaît, comme une image intériorisée..

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